La technique du conte se rapproche de ce qui se passe spontanément lorsqu’on raconte un souvenir : on laisse notre mémoire sensorielle nous envahir, et les mots nous viennent de façon improvisée pour décrire ces sensations. Nul besoin d’apprendre un texte : puisqu’on a vécu intimement ce dont on parle, notre récit sera nécessairement « habité »
Bon, les choses sont un peu plus complexes lorsqu’on veut dire un conte, car il s’agira de se souvenir de ce qu’on n’a jamais vécu… Ou plus exactement, il faut commencer par vivre le conte avec notre imaginaire sensoriel.
Mais ce sera peut-être plus clair en Bande Dessinée :
Voilà du moins pour la base !
On pourra ensuite approfondir la poétique du verbe, la symbolique, la présence aux auditeurs et à nos émotions, la qualité de nos gestes, la sensibilité de notre voix…